Logiciels embarqués : une nouvelle ère

Avec les logiciels embarqués, une nouvelle ère s’est ouverte pour les industriels. Les choses ne tournent plus autour de la mécanique, des matériaux et de l’énergie mais plutôt du software, ou, autrement dit, les logiciels embarqués. A travers une nécessaire transformation digitale de leurs produits, les industriels doivent aussi réinventer leurs modèles de production.

Logiciels embarqués : une redéfinition de la valeur !

Selon une étude de PwC en 2023, le logiciel représentera 60% de la valeur d’une voiture d’ici 2030. Ce chiffre représente à lui seul la bascule qui s’opère chez les industriels dont les produits embarquent de la technologie. Désormais, ce qui compte, ce sont les lignes de code ! Ainsi, alors qu’une voiture électrique comporte 100 millions de lignes de code, un avion de ligne n’en contient que 30 millions...

Avec les logiciels embarqués, c’est là que se joue la course à l’innovation. Comment augmenter l’intelligence de son produit pour apporter la bonne expérience client et une productivité accrue ? Dans de nombreux secteurs, on peut noter que les ruptures technologiques sont au cœur des évolutions produit. A titre d'exemple, le diagnostic médical doit embarquer des applicatifs toujours plus petits mais dotés de puissance de calcul exponentielles.

Une approche technologique exigeante

Pour illustrer le « shift » à l’œuvre, prenons la voiture électrique, ou le Software-Defined Vehicles (SDV). C’est désormais le logiciel embarqué qui active la voiture, gère l’utilisation de la batterie, permet l’assistance à la conduite, transmet de l’information, mesure le freinage, met à jour la voiture, personnalise les fonctionnalités régulièrement à distance… Donc, des lignes de code ! Avec toute cette technologie, les industriels sont confrontés à de nouveaux enjeux parmi lesquels :

• Performance : en devenant intelligents, les produits proposent des fonctionnalités avancées comme le système de freinage automatique lors de la détection d’un élément physique. Le défi ? Développer un dispositif en temps réel pour une efficacité maximum.
• Fiabilité : embarquer de la technologie rend certes les produits plus complets mais aussi plus fragiles. Les constructeurs doivent veiller à fabriquer des logiciels capables de résister à des conditions extrêmes (comme des interférences ou des conditions climatiques particulières).
• Cybersécurité : non seulement la réglementation est très contraignante (et le deviendra davantage avec la voiture autonome), mais le digital induit de nouveaux risques comme la prise de contrôle à distance.
• Mise à jour à distance : Ces mises à jour à distance renversent totalement la logique d’innovation produit puisque, désormais, il est possible de réaliser des améliorations personnalisées en continu (ou d’apporter des correctifs).
• Traçabilité : dans cette logique de fabrication, les industriels peuvent désormais parfaitement suivre et documenter les processus. L’objectif ? L’auditabilité en cas de dysfonctionnement sur un produit pour identifier plus rapidement les causes du problème et les solutions envisageables, ainsi que la conformité aux réglementations en vigueur (comme par exemple les normes ISO 26262 & ASPICE, ISO 21434 Cybersecurity risks )

De nouveaux modes de production pour intégrer le software

La disruption technologique des logiciels embarqués est en pleine phase d’accélération. Et elle vient bouleverser les modèles de production des industries traditionnelles. « Le nouveau métier du constructeur automobile consiste à développer du logiciel. C’est une vraie révolution. Cela demande de nouveaux types de profils et de compétences dans les équipes ; Par exemple, le CTO actuel de Stellantis est un ancien d’Amazon et de Microsoft » explique Xavier Desseaux, Sales REP ALM chez PTC. 

Mais quelles sont les différences en termes de méthode pour une industrie qui repose davantage sur le software ? .

• La méthode Agile en associant tous les métiers au cours de chaque étape de la production ;
• L’utilisation des données pour corriger ou améliorer les fonctionnalités ;
• La traçabilité de tous les évènements survenant au cours de la conception et de la fabrication du produit ;
• L’auditabilité de chaque composante du produit pour respecter la réglementation ;
• L’automatisation, le reuse et l’intelligence artificielle pour réduire le TTM et les coûts de production ;
• …

Chez PTC, la solution Codebeamer a été pensée pour optimiser la vie applicative du logiciel embarqué. Une réponse directe aux besoins des industriels qui souhaitent la réussite de la gestion de leur cycle de vie produits en faisant travailler ensemble des équipes pluridisciplinaires (software, hardware, qualité, conformité…).

Un autre atout majeur de la plateforme réside dans son aptitude à assurer une traçabilité rigoureuse tout au long du cycle de vie d’un produit, depuis l’expression des besoins et des exigences jusqu’à la livraison des produits finis, en passant par les phases de tests et de validation. La traçabilité facilite les audits, contribue à l’amélioration de la qualité du produit final et permet de réduire les coûts de production et de maintenance.

Codebeamer permet aussi de gagner du temps, d’améliorer le TimeToMarket avec du reuse par exemple de configurations.