Comme la mécanisation ou l’automatisation avant elles, la numérisation et la massification des données ont permis de réaliser de considérables gains de productivité dans l’industrie. La numérisation des procédés est devenu l’un des principaux leviers dans la recherche d’excellence opérationnelle. Une démarche incontournable dans le paysage industriel actuel.
L’efficacité opérationnelle vise à optimiser l’emploi des ressources et consommables, du temps de production, des équipements, des effectifs, ou de l’énergie dans l’ensemble des procédés industriels.
C’est une démarche systématique d’amélioration de la productivité et de recherche de la performance au service de la qualité des produits et du service client.
Avec l’intensification de la concurrence, la recherche de l’efficacité opérationnelle est devenue un avantage compétitif certain pour les entreprises industrielles, comme levier de protection de leurs marges.
Face à la hausse des prix de l’énergie, à la raréfaction des matières premières et aux tensions sur la chaîne d’approvisionnement, le prix de la non-qualité a été multiplié par un facteur allant de 2 à 10x ces dernières années. Un coût qui inclut le gaspillage des ressources et les frais liés au rework, mais pas les pertes indirectes d’opportunité. Notamment en cas de ruptures de stock.
L’objectif ultime en termes de performance opérationnelle, c’est le first passing : le tout du premier coup. Et de ce côté-là, la numérisation de la ligne de production a permis un grand bond avant. Les capteurs remontent l’information clé à chaque étape critique de la chaine, permettant d’identifier au plus tôt les situations à risques (parfois même en anticipé) et de limiter leur impact sur la production finale. C’est d’ailleurs l’un des avantages du jumeau numérique appliqué à une ligne de production continue.
La numérisation apporte donc une réponse à l’impératif d’excellence opérationnelle auquel sont soumis les industriels, mais l’inverse est également vrai.
L’excellence opérationnelle est la résultante d’une performance organisationnelle et d’une culture de l’innovation qui sont les prérequis à toute transformation numérique. Pour capitaliser sur le potentiel de l’Industrie 4.0 (qui regroupe l’ensemble des applications numériques industrielles), il faut organiser la collecte, la centralisation et le partage des données au sein des organisations en trois étapes :
Un processus qui repose sur les mêmes bases organisationnelles que la démarche d’excellence opérationnelle.
La numérisation de l’appareil de production apporte également une solution de pilotage précieuse pour s’attaquer au chantier de la décarbonation.
Les données remontées servent de support pour affiner et rationnaliser la consommation d’énergie, identifier le gaspillage des ressources, et optimiser le rendement du temps de marche des machines. Le tout dans une démarche d’efficacité opérationnelle continue.
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