Alors j'ai plusieurs pistes à explorer et notamment avec notre métier d’expert en réalité augmentée industrielle et plusieurs pistes à explorer dans le contexte où on cherche à faire moins de coûts de non-qualité, on s'intéresse à d'où viennent les coûts de qualité, deviennent les rebuts et d'où viennent ces pertes en temps, en énergie et en eau et en matières premières ?
Le premier point, c'est d'instaurer plus de plus d'inspection et de contrôle qualité sur la chaîne, à la fois de contrôle des récipients, des produits que ça peut être des contrôles lors des opérations d'assemblage, contrôles intermédiaires ou de contrôle de l'inspection d'inspection en fin de ligne et d'automatiser ou de standardiser ces contrôles. Aujourd'hui, on voit souvent que ces contrôles sont compliqués à mettre en place pour plusieurs raisons.
On a la pression du temps de production, on a des dizaines, voire des centaines de points de contrôle à regarder sur un produit fini et quand ou quand on a tous ces points de contrôle. Regardez ainsi un opérateur à 250 points de contrôle, regardez sur un produit fini et qu'il a la pression, tu as du temps de production.
Ce qui va se passer, c'est humain, c'est qu'on va jeter un coup d'œil et ensuite on va retourner à son poste de travail et cocher 250 cases pour dire que globalement, on a regardé, ça va. Mais ce contrôle, tel que je le décris, et je suis un peu caricatural pour l'exemple, ce contrôle-là ne va pas servir à grand-chose.
On va laisser passer des choses avec la réalité augmentée industrielle. Ce qu'on peut faire, ces procédures standardisées et ce contrôle et remettre le temps, le temps de l'humain là où il va avoir le plus de valeur ajoutée, c'est à dire sur les points de contrôle qui ne passent pas. Donc on va automatiser, on va standardiser la procédure de contrôle, on va amener la personne à contrôler aux endroits où on doit contrôler, contrôler les assemblages, contrôler les possibles bavures, contrôler les possibles manques de matière, contrôler ce qui est à contrôler.
On peut l'aider l'outil, les outils ont été augmentés. Peut faire un diagnostic de ce qui est visuel et dire cette situation nous semble correcte ou au contraire dire cette situation-là ne semble pas correcte et c'est là ou l'humain doit passer du temps. Donc sur les 250 points de contrôle, on va gagner un temps phénoménal parce qu'on va pouvoir à autoriser l'humain à passer très vite sur tous les points qui sont bons, les consigner pour avoir une traçabilité complète et focaliser le temps de l'opérateur là où il y a effectivement quelque chose à diagnostiquer, à résoudre.
Donc ça, c'est un premier point. C'est sur la réception des produits, gagner du temps sur le contrôle qualité, le déployer et éviter d'avoir plus de rebuts. Le deuxième point, c'est lors du démarrage des machines, des démarrages, des lignes. Quand on démarre une machine, quand on démarre une ligne, on va avoir des productions très préliminaires qui sont, qui ne sont pas forcément bonnes si la machine n'est pas forcément bien réglée.
Je prends l'exemple d'une presse à injecter cette presse des paramètres de cette presse à injecter ne sont pas forcément bons et les produits qui sortiront ne seront pas bons et iront directement au rebut. Avoir le bon nombre d'opérateurs. Voir de configuration de cette machine. De commissionnement de cette machine pour la régler bien du premier coup, c'est vraiment important.
Pour éviter ces rebuts de démarrage, de production et et c'est là ou la réalité augmentée, encore une fois tout son sens capté, le mode opératoire, le bon standard, le standard et la source de la performance, le bon standard de démarrage de la machine et savoir le répliquer et le répliquer à n'importe quelle heure, sur n'importe quel shift, avec n'importe qui, entre guillemets, n'importe quel opérateur, parce qu'on parlait de besoin, de flexibilité.
Dans l'épisode précédent, pouvoir répéter ce bon démarrage de machine grâce à un mode opératoire est demandé. C'est vraiment important parce qu'on va gagner effectivement sur à la fois la productivité, mais également sur les rebuts et le scrap. Le dernier point que je pourrais mentionner, ce sont les modes opératoires d'assemblage. C'est assez visuel sur les modes opératoires d'assemblage, une seule imprécision peut entraîner la non-conformité complète du produit et on peut avoir à relancer ce produit, alors à faire un « rework » en anglais.
Une reprise pour rester en français sur les modes opératoires, l'assemblage, le fait d'avoir des gammes de travail en réalité augmentée qui ne soit pas ambigües, c'est à dire quand on a un ordre de serrage des vis, par exemple parce qu'on va assembler un carter ou assembler un boîtier, un boîtier plastique, avoir un ordre de serrage et vice avec les bons couples, parce qu'ils ont des couples différents, avec les bons modèles, les bons modèles de tournevis.
C'est vraiment important parce que toutes ces petites erreurs peuvent générer de la non-qualité. La réalité augmentée va donc permettre d'avoir un mode opératoire qui est absolument non ambigu et sur lequel on ne peut pas se tromper.