Bien sûr. Alors le risque vient avec trois propositions, trois choses sur la table majeure. La première chose, c'est qu'il faut bien comprendre que toute production qui sera faite de l'autre côté de la Terre ou même bien moins loin, nous n'en avons pas le contrôle. Nous ne savons pas quelles sont les effluents, nous ne savons pas quelles sont les pollutions faites dans la terre, dans les rivières, etc Nous n'en savons rien globalement.
Alors s'il y a des gens qui vont dire ce n'est pas vrai, il y a des instances de qualité qui viennent contrôler qu'il n'y a pas d'enfant qui est ceci, etc on le sait, mais globalement on sait très bien que les mêmes normes ne sont pas appliquées. Déjà premier point et deuxième chose que même les normes locales, ils arrivent bien souvent.
Rappelez-vous en Inde par exemple, ce bâtiment qui s'écroule dans le domaine du textile avec des centaines si ce n'est pas des milliers de morts. Je me rappelle plus attenant à cet événement. Donc première chose rapatrier les sites en France, c'est contrôler les pollutions du site. Première chose. Deuxième chose le RIF dit diminuons la quantité de matériaux nécessaires pour un même produit.
Regardons avec de la RD de savoir si on ne peut pas faire des matériaux meilleurs pour l'environnement. Et ça, c'est à nous de le faire. Ayons des gens à la R et D pour ça. Et le Rif dit attention à tout ce qui est packaging. Regardez quand vous allez faire vos courses, vous achetez un téléphone, on vous le met dans une boîte.
Vous n'avez jamais regardé la boite dans le magasin de téléphone ? On vous le met dans une magnifique boîte qui va durer deux secondes. Qui va à la poubelle. C'est un exemple parmi tant d'autres. Quand vous allez faire vos courses, quand vous achetez n'importe quoi, vous, on sait très bien que le packaging fait partie d'une pollution énorme. Mais au-delà de ça, les consommations électriques, le Rif dit par exemple à quoi bon nous faire un téléphone ?
Ce n'est pas ce que j'ai pu contrôler au téléphone. Je n'ai rien contre les téléphones, je dis simplement à quoi bon nous faire. La nouvelle génération encore plus performante, alors que peut être ce qui nous intéresserait, c'est d'avoir le même téléphone, la même télé, la même chaîne Hi-Fi, etc, mais qui consomme moins d'électricité. Et ça, ça serait aussi une avancée très importante.
Donc ça, c'est le deuxième volet et le troisième volet, c'est de dire nous voulons demander aux industriels progressivement pas demandé pour lundi prochain de remettre tous les plans de construction de leurs produits. On sait très bien qu'il y a des brevets, des secrets de fabrication, mais nous voulons demander progressivement aux industriels de dire comment démonter et quels matériaux nous pourrons trouver dans votre machine à laver, dans n'importe quel composant pour que nous puissions créer.
Certaines existent déjà, mais H.L. Les filières de traitement pour reprendre ces métaux, pour reprendre ces plastiques, pour reprendre ces composés chimiques et être capables sans avoir à se demander. Alors ça, c'est le modèle. Comment est-ce ? Non, on sait que c'était le modèle, on a déjà les plans et on est capable de reprendre progressivement cinq, dix ou 20 % et d'année en année, de faire de mieux en mieux.
Voilà les trois propositions du Rif sur la partie environnement.
Oui, c'est un sujet qui est très cher à nos yeux. PTC Et on a basculé sur l'aspect technologique puisque en effet, je partage votre point de vue qu'aujourd'hui, fournir aux ingénieurs, et en particulier aux jeunes qui sont à l'école, des nouveaux process, méthodes et outils informatiques pour concevoir des produits plus durables. Avoir le choix quand ils conçoivent un produit et ont l'alternative entre plusieurs configurations, de pouvoir mesurer l'impact environnemental des composants et leur recyclabilité.
C'est vraiment un élément clé. Un autre élément qui va avec, c'est l'industrie 4.0 dont on parle depuis maintenant plusieurs années.